Cette année un des temps fort de l’année académique a tenu toutes ses promesses. Il s’agit d’Impact Job Days. Impact Job Days est le salon de recrutement dédié aux emplois et projets durables. Depuis 2022, il permet aux étudiants de rencontrer des employeurs et de saisir des opportunités professionnelles. Autre avantage de cet événement très attendu par tous : les étudiants participent à des activités organisées par des experts RH et développent ainsi leur employabilité.

 Au programme du 5 juin dernier donc (en autres activités) :

-        Un exposé sur comment naviguer les changements dans l’entreprise.

-        Un atelier sur la formulation de projets augmentant les chances de financement

-        Un stand d’exposition par le leader agricole GBE Agri riche en offres d’emploi et informations diverses

Au bout de cette journée généreuse et dynamique, les étudiants étaient renforcés en compétences personnelles (soft skills) et mieux positionnés pour décrocher des stages disponibles et des postes vacants chez de grandes entreprises. Leur enthousiasme était au maximum pour la 2è journée des Job Days prévu le lendemain chez un incubateur de renom au centre-ville de Kinshasa.

L’ERAIFT remercie le RADDI pour sa contribution à l’organisation de cet événement et les animateurs de OLIVE PEOPLE pour leur prestation très appréciées.

Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, l’ERAIFT a organisé, le 4 Juin 2025, une conférence-débat sous le thème : « Agir pour la biodiversité, les filières agricoles et contre la pollution plastique ». Initié sous le leadership des apprenants de la 6ᵉ promotion du Master de l’ERAIFT, cet événement s’est tenu dans les locaux de l’AUF à l’Université de Kinshasa. Il a été enrichi par deux présentations : la première, assurée par le Professeur Baudouin Michel, Directeur de l’ERAIFT, portait sur la gestion des aires protégées. À cette occasion, l’intervenant après avoir présenté brièvement l’ERAIFT en qualité d’Ecole Régionale à gouvernance internationale et jouissant le statut de centre de catégorie 2 sous l’égide de l’UNESCO, a abordé les modèles actuels de gestion des aires protégées basés sur les partenariats public-privé (PPP). Ces aires protégées constituent des espaces pour la protection de la biodiversité et contribuent à la lutte contre le réchauffement de la planète. La seconde communication, animée par Patrick Minyangu, Expert à la FAO et doctorant à l’ERAIFT, a mis en évidence l’impact des chocs climatiques sur la sécurité alimentaire des ménages à l’Est de la République démocratique du Congo, en montrant que ces stress réduisent la consommation alimentaire, aggravent la faim et conduisent les ménages à adopter des stratégies d’adaptation parfois néfastes.

L’ERAIFT remercie chaleureusement l’AUF pour son accueil dans ses installations à l’UNIKIN, ainsi que l’UNESCO, l’Union Européenne et AGRINATURA pour leur soutien. Elle félicite les apprenants pour cette initiative et les encourage à poursuivre de telles actions, utiles tant pour leur formation que pour la sensibilisation de la communauté estudiantine.

L’ERAIFT en collaboration avec l’Institut Supérieur d’Agronomie de l’Université de Lisbonne (ISA/ULisboa), a organisé du 03 au 05 juin 2025, la deuxième session de la semaine scientifique 2025. Cette activité, déroulée en visioconférence, sous la co-supervision du Directeur d’AGRINATURA, le Dr Sylvain PERRET et du Directeur de l’ERAIFT, le Professeur Baudouin MICHEL, et sous la coordination de la Professeure Ana Isabel FARIA RIBEIRO de ISA/ULISBOA ; s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement des capacités des praticiens de la biodiversité, des scientifiques et des décideurs politiques pour la gestion durable des aires protégées et des écosystèmes forestiers en Afrique - Action DCI-ENV 2020/416-397 » implémenté par l’ERAIFT, AGRINATURA-EEIG/GEIE (European Alliance on Agricultural Knowledge for Development)» et l’Université de Liège. Ce projet dirigé par le Directeur de l’ERAIFT le Professeur Baudouin MICHEL, fait partie du programme intitulé «Gestion durable des écosystèmes tropicaux, fondée sur la connaissance» financé par l’Instrument de Coopération au Développement (ICD) n° 41928 de l’Union européenne.  Cette initiative consolide davantage le dialogue « science-politique », car la science doit être au service de développement.

Consacrée à la promotion de la synergie scientifique systémique, cette session a offert aux doctorants une occasion précieuse de s’engager dans des formations interdisciplinaires offertes par des partenaires experts externes, sur des thématiques et des outils conçus pour renforcer leurs capacités de recherche et pouvant être utiles pour leurs carrières professionnelles futures. L’un des points forts a été le renforcement des capacités des doctorants à la conception et à l’écriture d’une note politique, document visant à influencer la prise de décisions politiques sur la base des recommandations faites à partir des résultats de la recherche.

L’ERAIFT remercie ainsi vivement l’Université de Lisbonne à travers ISA pour l’accompagnement scientifique dans la bonne organisation de cette session. Elle félicite et remercie également tous les experts externes pour leur disponibilité et la formation des futures cadres africains, et témoigne toute sa gratitude à l’Union Européenne et AGRINATURA pour le soutien financier.

Dans le cadre de l’implémentation du projet d’ « Evaluation de la valeur des Services Ecosystémiques de la Réserve de Biosphère de Luki (EVASE_RBL) », l'ERAIFT a participé à l’atelier de formation sur l’élaboration de projets et la recherche de financement auprès des bailleurs de fonds et à la formation comptable. Cet atelier a été organisé du 26 au 31 mai 2025 s’inscrivant au programme de « Recherche appliquée en Écologie et Sciences Sociales des écosystèmes forestiers d'Afrique Centrale (RESSAC)» par le CIFOR-ICRAF, et financé par l'Union Européenne (UE).

L’objectif principal de cet atelier était de contribuer à l’élaboration de la formulation de projets complets et la présentation des rapports financiers au cours de l’implémentation des projets. Plus précisément, il s'agissait : (1) d’élaborer des supports méthodologiques et techniques pour la formulation et la gestion de projets ; (2) d’élaborer des mécanismes d’accès aux guichets de financements actuels et potentiels ; (3) de faire des propositions d’actions concrètes pour la mobilisation des fonds additionnels pour le financement des projets de recherches en Afrique centrale ; (4) de former les post-doc initiateurs des dépenses et les comptables chargés d’élaborer les rapports financiers sur la bonne compréhension du LOA (Letter of agreement ou contrat), aux pièces comptables de base (exigibles), à la formulation du rapport financier, au processus de transfert de fonds.

Cet atelier a été possible grâce au soutien du programme RESSAC, mis en œuvre par le consortium CIFOR-ICRAF et financée par l’Union Européenne, auxquels l’ERAIFT exprime sa profonde gratitude.

Entre le 10 et le 21 mai 2025, une équipe de l'ERAIFT, chargée de la mise en œuvre du projet intitulé « Evaluation de la valeur des services écosystémiques de la Réserve de Biosphère de Luki (EVASE_RBL) », a organisé une seconde mission pour la collecte des données à la Réserve de Biosphère de Luki (RB-Luki). Ce projet est porté par le consortium ERAIFT-INERA-Université de Liège (Gembloux Agro-Bio Tech), avec pour objectif principal d'éclairer de manière solide la valeur économique des services écosystémiques fournis par la Réserve de Biosphère de Luki (RBL), en République Démocratique du Congo.  Il s'inscrit dans le cadre du programme connu sous le nom de : « Recherche appliquée en Écologie et Sciences Sociales des écosystèmes forestiers d'Afrique Centrale (RESSAC)», financé par l'Union Européenne (UE).

La mission avait pour but principal de rassembler des informations concernant les activités de carbonisation et d'évaluer la valeur financière de certains services écosystémiques considérés comme essentiels aux communautés riveraines à la RBL. Plus précisément, il s'agissait : (1) de réaliser des sondages et des groupes de discussion au sein des communautés locales pour déterminer les essences forestières utilisées pour la production de charbon et de bois de chauffage, (2) d’acquérir des informations sur les volumes et les coûts (dans les marchés locaux) des principaux produits issus de la réserve et (3) d’effectuer des observations et des analyses sur site afin de valider les données recueillies.

Cette mission de collecte des données a été possible grâce au soutien du programme RESSAC, mis en œuvre par le consortium CIFOR-ICRAF et financée par l’Union Européenne, auxquels l’ERAIFT exprime sa profonde gratitude.